vendredi 30 septembre 2011

V/A Black Brittle Frisbee LP (1987)


Petite vieillerie compilée par Paul Mahern (Zero Boys, Datura Seeds) et proposant 7 groupes originaires d'Indianapolis.
Jot, funk-core quelque part entre les premiers Red Hot et Beefeater en plus hardcore.
Modern Vending, proposent 3 titres que j'aime beaucoup. Une sorte de hardcore mid-tempo avec des influences post-punk. Excellent.
Suivent Bramble Grit pour un hardcore plus experimental, avec une petite touche DC pas dégueu!
Datura Seeds, j'en ai parlé dans le précédent post, c'est le groupe de Paul Mahern après Zero Boys. Excellent PopPunk.
Sloppy Seconds, faut-ils les présenter? 3 titres de PopPunk ramonesque plein d'humour!
Right To Left, eux, envoient 2 titres entre PopCore et IndieRock. Ca passe pas mal ma fois.
Enfin Mikes House pour 3 titres étranges. Rock avec clavier, et un petit côté Devo par moment.
En tout cas, un chouette panel de la scène d'Indianapolis de la fin des années 80.

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mardi 27 septembre 2011

DATURA SEEDS S&P' 69 7" (1991)


Un groupe un peu tombé dans les oubliettes de l'histoire!
Datura Seeds nous viennent d'Indianapolis et on y (re)trouve au chant un certain Paul Mahern.
Le Paul Mahern des Zero Boys.
Par contre ne vous attendez pas à un nouveau "Vicious Circle"!
Non! Datura Seeds nous envoient ici 2 titres entre IndieRock pêchu et PopCore, remplis d'énergie et de bonnes mélodies.
Un excellent 7"!!

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dimanche 25 septembre 2011

FILLER No Aims No Desires 7" (1989)


Second EP de ce groupe anglais et première production du label Pigboy (responsable, entre autre, des méfaits sonores de Fudge Tunnel ou Headbutt).
4 titres supplémentaires, toujours aussi noisy et mélodique.
L'ombre de Rites Of Spring plane toujours sur ce disque!
"I've no desires & I've got no aims at all."

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samedi 24 septembre 2011

FILLER M.Y.H.C. 7" (1988)


Chouette groupe anglais de la fin 80's/début 90's qui a sorti une poignée de 7".
Filler jouait un punk hardcore nerveux, très noisy mais mélodique.
Ça me rappelle un peu la scène de DC du milieu des 80's.
Et comme je ne suis pas à une comparaison incertaine prête, je rapprocherais Filler d'un croisement entre Rites Of Spring et Marginal Man.
Tu vois ce que je veux dire?

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vendredi 23 septembre 2011

GOOD RIDDANCE / ILL REPUTE It's Only Fun Till Someone Gets Hurt! split 7" (1997)


...Et un dernier pour la route!
Good Riddance délivrent une fois de plus 2 bombes punk/hardcore alliant mélodies et rage. Ecoutes "Lame Duck Arsenal" et tu m'en diras des nouvelles!
Sur la face B, ce sont les californiens d'Ill Repute qui s'y collent cette fois-ci. Malheureusement ceux-ci s'éloignent de leur excellent What Happens Next LP et s'orientent de plus en plus vers quelque chose de plus...mélodique (avec la petite pointe ska de rigueur sur "Roots").
Un dernier mot pour dire que Fat Wreck a sorti une compile de la plupart des titres de Good Riddance issus de leurs splits avec Ignite, Kill Your Idols, Ill Repute et Ensign. Y'a moyen de la choper sur No Punks In K-Town.

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mercredi 21 septembre 2011

GOOD RIDDANCE / RELIANCE split 7" (1996)


De retour sur Little Deputy Rec, le label d'origine.
2 nouveaux titres pour Good Riddance, et le cul toujours coincé entre 2 chaises: punk véloce et mélodique ("Remember When") et hardcore plus old school (l'excellent "Flew").
Reliance viennent aussi de Santa Cruz, et balancent 2 bombes punk/hardcore à 2 voix, que l'on pourrait rapprocher de 46 Shorts. Et sur ce coup-ci ce sont eux qui ont ma préférence!

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mardi 20 septembre 2011

GOOD RIDDANCE Decoy 7" (1995)


Figure incontournable de la scène straight-edge californienne, plus proche de Propagandhi, que de la plupart des autres groupes signés sur Fat Wreck, Good Riddance mettent nettement en avant un coté politique, au même titre que Sick Of It All (qui fait d’ ailleurs parti de leurs influences, comme Ensign et Ignite).
Rien à dire, ce EP démarre sur des chapeaux de roues.
Résolument hardcore ou plus punk-rock, Good Riddance marie le punk mélo et le hardcore avec une telle dextérité que certains morceaux semblent inclassables!
Fameux!

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lundi 19 septembre 2011

GOOD RIDDANCE Gidget 7" (1993)


Premier 7" pour ce groupe bien connu de Santa Cruz.
Excellent punk/hardcore rapide et mélodique.
Le chant est rapide, agressif, certains lyrics sont repris en chœur par le groupe (ce qui donne un ton old school à certains morceaux), les accords de grattes sont exécutés avec rapidité et la basse suit le rythme en soutien.
Les textes sont également loin d’être mauvais, ce qui est vraiment appréciable de la part d’un tel groupe.
Tout bon!

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dimanche 18 septembre 2011

GRAY MATTER s/t 2x7" (1991)


Dischord 58,5
Sorti 6 ans après le MLP "Take It Back", ce double EP est une coprod entre WGNS Rec et Dischord bien sûr.
Seulement 4 titres, mais quels titres!
Un poil moins énervés que sur le MLP, mais l'ensemble se révèle être une bombe de DC Core mélodique, intelligent et émotionnel.
Beautiful music for hardcore people!

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mercredi 14 septembre 2011

RETISONIC La Semilla Del Diablo 7" (2003)


Le nouveau groupe de Jason Farell après le split de Bluetip et un déménagement sur New York.
3 titres sur ce EP, 3 covers: "The Hellion/Electric Eye" de Judas Priest, "State Violence State Control" et "Religion Instigate" de Discharge.
Le tout à la sauce post-hardcore, pas si éloigné de Bluetip.
Éclectique au niveau de la reprise et excellent!

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samedi 10 septembre 2011

KARATE In The Fishtank #12 LP (2005)



NoMeansNo, Snuff, Tortoise, The Ex, June Of 44, Sonic Youth, Motorpsycho, ou Isis sont quelques-uns des groupes ayant déjà marqué la série “In The Fishtank”, ce studio accueillant un ou plusieurs combos simultanément pour y enregistrer le résultat de deux jours passés en son sein.
Quand on connaît le talent de Karaté, partagé entre rock et jazz, il n’est pas étonnant qu’ils aient, eux aussi, été conviés. Et comme pour marquer le coup, le trio a été forcé de ne pas faire comme tout le monde.
Oui, on connaît les problèmes d’audition de Geoff Farina qui a contraint de mettre fin à la carrière de Karaté, on ne savait pas, par contre, qu’ils avaient débuté ce jour-là, et qu’ils lui permettraient de rendre ce douzième volume de la série différent.
Comme amoindrie, la formation décide donc, au lieu de se lancer dans d’interminables sessions d’improvisation inconfortables, de reprendre quelques titres, très critiques envers les Etats Unis, empruntés à d’autres artistes. Mais on n’a pas là de simples reprises, car tout ce qui passe entre les mains de Karaté s’imprègne de sa patte, de ce jeu de guitare reconnaissable, et de ce chant de crooner si délicat. Du coup, qu’il s’agisse de Billy Holiday, Bob Dylan, Mark Hollis, Beefeater ou les Minutemen, on a vraiment l’impression de se voir offrir là huit nouveaux titres d’un Karaté revenu à son époque rock, celle où les mélodies tiraient facilement les larmes.
Une sensation qu’on retrouve incontestablement sur les superbes “Strange Fruit” et “Tears Of Rage”, les deux titres les plus calmes de ce disque. Car le reste renvoie aux deux premiers albums de Karaté, à un temps où l’énergie n’étaient pas comptée (ça sonne même punk rock sur “Bob Dylan Wrote Propaganda Songs”), et que le groove officiait déjà ("This Ain’t No Picnic", "Need a Job").
Karaté n’est plus, mais a laissé assez de testaments comme celui-ci derrière lui pour qu’il ne tombe jamais dans l’oubli.
Une pièce indispensable de sa discographie?

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